Securité
Premièrement, il convient de noter que le ministère de la Police a déploré à plusieurs reprises qu´il n´y a pas
assez de policiers. Nous doutons de la véracité de ces propos.
Nous pensons que de nombreuses ressources sont gaspillées par un travail administratif inutile, des poursuites insensées, des tâches superflues.
La police doit agir en priorité là où cela compte : sur les « points chauds » de la criminalité !
Les citoyens (hommes ou femmes, jeunes ou vieux) doivent pouvoir se déplacer librement, à tout moment,
partout dans le pays, sans avoir à craindre des agressions, des coups de couteau ou des violences physiques.
Il n´est pas possible qu´aujourd´hui on demande à la population de ne pas être sur la route à certaines heures,
d’éviter des lieux où que les femmes feraient mieux de rester à la maison.
Même en pleine journée, les gens sont attaqués, volés, blessés.
Cela ne doit pas être le cas ! La police doit faire preuve de beaucoup plus de présence sur le terrain ! Nous avons besoin de commissariats de police décentralisés, dotés de personnel 24 heures sur 24, 7 jours / 7
LA POLICE SUR LE TERRAIN
La police doit avoir une liste claire de priorités : une présence concrète, la prévention et l’intervention sont à
l´ordre du jour !
Bien entendu, des travailleurs sociaux tels que les « travailleurs de rue » devraient également être formés à titre préventif. Mais en fin de compte, il est important d’affronter les coupables !
Nous ne sommes pas contre la surveillance par caméras tant qu’il est clairement établi qu’elles sont utilisées
uniquement dans le but de détecter les crimes liés à la drogue et les crimes violents et non pour espionner les
citoyens.
La mendicité en groupes est particulièrement perfide, dans lesquels des personnes âgées et handicapées sont
exploitées pour collecter de l´argent pour le chef mafieux qui se cache derrière ces gangs. Il s’agit là du
pire trafic d’êtres humains qui doit faire l’objet de poursuites strictes et cohérentes. Le fait que les patrons
siègent dans la zone frontalière, souvent dans des zones où les polices locales respectives n´osent pas se rendre,
ne devrait pas être un laissez-passer pour ces pratiques honteuses.
Lors des manifestations contre les mesures gouvernementales, le ministre de la Police a démontré de manière impressionnante avec quelle rapidité une vague de forces de l´ordre peut être mobilisée. Cela devrait se produire exactement contre le véritable crime.
De cette manière, l’appareil policier gagne également le respect qu’il mérite en tant que protecteur du citoyen et
non en tant que son ennemi.
