L’école - L’education– Langue – La Culture
Une ministre a prôné un « retour aux sources » concernant l´école. Malheureusement, elle ne l’a pas fait
et ses successeurs libéraux encore moins.
Pierre angulaire de notre position : il ne peut y avoir d´égalité des chances pour TOUS les enfants, quel que
soit leur milieu social, quel que soit le pays d’origine, si nous ne proposons pas une école publique de haute qualité.
Autrefois, un "bac classique" luxembourgeoise était bien réputée dans toutes les universités à l´étranger : les ministres successifs depuis Fernand BODEN (lui-même y compris) l´ont détruit, avec des « compensations » aux
« équivalences » jusqu´à ce qui est aujourd´hui considéré « le bac pour tous » ; tout cela résulte en un
désastre pour nos enfants !
Plutôt que proposer de l’égalitarisme, nous nous engagerons à valoriser l´éducation dans son entièreté !
Nous avons besoin de personnes bien formées dans les domaines de la construction, de l´artisanat, des bureaux,
de la comptabilité, de l´informatique, de la conformité financière, nous avons besoin de journalistes,
d´écrivains et même d´hommes politiques, nous avons besoin d´universitaires dans tous les domaines,
de gensqui créent et dirigent des entreprises !
Nous avons besoin de TOUS et CHACUN est important !
Nousn´avons pas besoin de navets mais de personnes bien formées dans tous les domaines, selon le talent, selon
les préférences personnelles, selon leur désir (oui, désir ; nous travaillons pour vivre, et non l´inverse)
Chacun mérite le respect pour ce qu’il a appris, ce qu’il sait faire, ce qu’il peut accomplir.
UNE ÉDUCATION OPTIMALE POUR TOUS
Si l´on applique ce principe de base, on peut dès lors affirmer, sans affiliation idéologique, que chacun doit
recevoir l´éducation optimale dont il a besoin pour son métier, sa vie, son avenir !
C’est l’une des rares compétences de base confiées à l’État et sur laquelle il échoue aujourd’hui !
Un autre point est l’absence de respect que l’on peut constater aujourd´hui : il n’est pas possible que les
enseignants soient exposés aux attaques des avocats ; un organe de conciliation, national et indépendant, doit être
créé pour résoudre les problèmes. L´école n´a rien à voir avec les tribunaux !
Nous sommes contre l’idée d’une « intégration forcée » à travers notre langue. Quiconque veut l’apprendre peut
l’apprendre. Il ne s’agit pas d’une obligation ! Il ne devrait pas être obligatoire d’apprendre notre langue dans les crèches ou les écoles.
Nous nous engageons en faveur des écoles internationales et des programmes internationaux dans
les écoles publiques. Nous restons naturellement fidèles à notre langue et souhaitons qu’elle soit beaucoup plus utilisée dans l’espace public ! Il est dommage que notre stade national de football porte un nom français, terne et
insipide, « Stade de Luxembourg ».
Ceci prouve l’absence de créativité et de sensibilité de certaines personnes !
NOM LUXEMBOURGEOIS
Cela va sans dire que chaque rue, chaque lieu, chaque institution, chaque administration, chaque place
culturelle, porte un nom luxembourgeois" .Cité de la Sécurité Sociale" est, par exemple, à notre avis, un nom impossible pour un lieu où se réunissent toutes les administrations gouvernementales en charge de la sécurité sociale.
C´est triste de devoir dire ça... D’un autre côté, nous sommes également et clairement
favorables à la reconnaissance de l’anglais en tant langue officielle supplémentaire.
Si l’on reconnaîtl’allemand et le français, autant en faire de même avec l’anglais, la langue la plus parlée par
les nouveaux citoyens !
La culture et la préservation du patrimoine historique doivent devenir une priorité absolue : il s’agit encore
d’une des tâches fondamentales de l’État qui pourrait être traitée de manière plus efficace !
Plutôt que des projets cinématographiques grandioses qui coûtent une fortune, nous devrions promouvoir les
théâtres, la musique, les musées, les expositions, les monuments et les bâtiments historiques, et ce aux niveaux local, régional, et national !
Il s’agit d’une politique d’intégration (contrairement à la culture de l’annulation), qui est également
bénéficielle pour notre tourisme ! Une préoccupation particulière pour nous est d´inciter les jeunes à lire à nouveau. Rien ne peut remplacer cela...
CULTURE DE L’ANNULATION ?
C’est pourquoi nous sommes également contre ce qu’on appelle la cancel culture, connue aussi sous le terme de
« culture de l’annulation » : notre histoire est notre histoire ! Avec tous ses points positifs et négatifs. Le
simple fait de faire « disparaître » ou de « rayer » des personnes ou des périodes ne fait que nous rendre
encore plus stupides !
Le personnage de Winnetou nous a accompagné dans notre jeunesse. En aucun cas avons-nous eu l’intention
de diffamer « l’Indien » (indigène américain), bien au contraire : il était et reste pour nous un héros !
Nous ne devrions jamais être autorisés à réécrire ou à « effacer » l’histoire humaine : tout ce que nous avons,
sommes et pensons vient de notre histoire !
Il est légitime de critiquer l’histoire, mais interdire des livres ou des films n’est pas la bonne solution !
L’ensemble du mouvement « woke » est toxique et dangereux ! La liberté d’expression, les discussions
libres, le libre accès aux faits historiques, aux livres et aux films sont vitaux.
C´est pourquoi nous ne voulons pas d’une obligation
d’utiliser des « genres », ni ni d´une glorification des
orientations individuelles : chacun est libre de dire, d´écrire, de lire, de vivre ce qu´il veut. La seule limite
est de ne pas imposer ça à ses concitoyens !
Cela s´applique bien sûr particulièrement à nos enfants : aucun enfant ne devrait être exposé à une «
sexualisation précoce », pour quelle raison qui soit !
Tous les courants idéologiques devraient rester en dehors des écoles !